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 Les Légendes de Hadakis

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Dack Saris
Ombre de lui même
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Dack Saris


Masculin Date d'inscription : 14/09/2011
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Titre : Sar'

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MessageSujet: Les Légendes de Hadakis   Les Légendes de Hadakis EmptyMar 11 Oct - 6:31

Lhotar l'Inattendu
[Auteur incconu]




C'est dans grand village de 2000 âmes, exclusivement paysans, que Lhotar naquit. Onzième fils et cadet du Plus haut gradé, il eu une enfance des plus paisible et douce, entouré de ses frères car ses parents n'avaient donné naissance qu'à des enfants mâles.
Ses frères et lui vénéraient leur père, Eyhon. Grand guerrier, sage dirigeant, il était aimé et respecté de tous. Voilà comment Lhotar parle de lui :

« Il était grand et fort, comme tous les Hardiens, mais il avait avant tout la capacité de soulever les cœurs et de soutenir les âmes qu'il s'agisse de labourer notre terre, ou de repousser nos ennemis, toujours le premier au labeur que le champ soit de blé ou de bataille. Ses paroles nous protégeaient de nos peurs comme un bouclier protège des lames acérées. »

Avant son âge d'homme, fixé chez les Hardiens au dernier jour de son 17ème hiver, Lhotar repensa à l'histoire de sa famille depuis sa venue au monde. Il y avait d'abord eu ses trois frères morts dans la même bataille alors qu'il n'était âgé que de 4 ans, et la douleur de sa mère... C'est tout ce qu'il pouvait comprendre à cet âge. Mais la marque laissée sur sa famille devait le toucher, lui, bien des années après.
Lorsqu'il eu 11 ans, l'invasion des Orcs, la victoire sanglante pour les repousser une première fois, puis la défaite lorsqu'ils sont revenus et l'exode vers des terres plus faciles à défendre. La construction du nouveau village, et de la nouvelle église autour de laquelle les maisons furent bâties.
L'année d'après alors qu'il jouait dans la forêt avec les gamins du village, une dispute l'opposa à un autre garçon et lorsque celui-ci le frappa, il fut incapable de répliquer malgré les encouragements de ses frères. Lorsque son père l'apprit, il ne se fâcha pas, posant la main sur l'épaule du garçon, il lui dit simplement : « Tu ne sera pas guerrier mon fils, mais n'ai crainte, Hardani te montrera un jour le chemin. »
Lorsqu'il eu 15 ans sa mère mourut, laissant un vide tel que son père en fût changé, il prit de moins en moins part aux décisions importantes, laissant ce rôle à son lieutenant, Valdor. La guerre contre les Orcs durait encore et toujours, et nous avions plus que besoin d'un bon chef de guerre. Ce que Valdor était, mais il n'avait pas la majesté de son prédécesseur... La formation de guerrier de Lhotar fût suspendue, car telle avait été la dernière demande de sa mère sur son lit de mort.
Puis il y eu ce jour il y a deux mois, alors qu'il accompagnait en tant qu'aide cuisinier une patrouille le long de la frontière, le destin voulût qu'ils tombent dans une embuscade. Au premier assaut des orcs, huit des onze hardaniens furent tués, Lhotar et les deux derniers survivants se regroupèrent dos à dos. Les orcs prirent leur temps pour les encercler, ils se déployaient doucement fixant leurs proies de leurs yeux nauséabonds.
Lhotar le savait : il ne pourrait se battre, il n'avait jamais pu. Mais au moment où la panique allait le submerger, c'est un calme apaisant qui s'instilla en lui, une voix, comme un chant de plusieurs milliers de personnes qui nous parviendrait par delà l'horizon lui commanda de s'agenouiller, de prendre un poignée de terre et de la jetée en arc de cercle au dessus de leurs tête. Il le fit, rien à ce moment n'aurais pu l'en empêcher, et tous les sons disparurent si ce n'est le bruit de ses propres mouvements et ceux de ses compagnons. Puis quelques secondes plus tard lorsque les orcs chargèrent pour la mise à mort, ils s'écrasèrent contre un mur invisible et reculèrent sous le choc. Le dôme qu'avait créé Lhotar les avait protéger, mais là ne s'arrêtait pas le prodige, les paroies extérieures de ce dôme se hérissèrent de pics de glaces en quelques instants, et lorsque les plus malins des orcs eurent compris, il était déjà trop tard, les lances glacées projetées par une force inconnue les avaient tous transpercés avant qu'ils aient pû faire un pas.

Le chant aux milliers de voix reprit alors, et dit : « Lhotar je te dicte ma volonté : ne rentre pas chez toi en ce jour. Tu marchera à la tête de ton armée, tu trouvera la source de vos malheurs, et tu l'anéantira. Tourne tes paumes vers le ciel, pour qu'Hardani y dépose ses larmes, tu sera investi de leur pouvoir jusqu'à l'aboutissement de ta tâche. »

Lhotar demanda alors : « Hardani tu veux que je détruise les orcs maudits mais mon armée quelle est-elle ? Quelle est cette puissance dont tu m'as doté ? »
Mais seul le bruissement de la bise fraîche répondit à ses questions. Le ciel se couvrit de nuages blancs et bleus, et Lhotar tendit ses mains vers le ciel. L'averse ne durât que quelques minutes, et les nuages disparurent.

Le récit de Lhotar racontent ainsi la suite des événements :
« Hardani m'avait conféré le droit de redonner la vie, il y avait dans cette pluie sa puissance et son savoir. Et dans son savoir une terrible vérité qu'il allait me falloir affronter... Sous l'œil des soldats hébétés par la scène, et l'intervention divine, je m'agenouillais près de leurs frères tombés, et posant mes mains sur eux, je les ramenais à la vie. Nul d'entre eux ne posât de questions, ils reprirent leurs armes, et rassemblant les quelques chevaux encore en vie, ils les guidèrent jusqu'au chemin du retour avant de leur dire adieu. Nous nous réunîmes, et je fit entrer en eux la paix D'Hardani. Au soir nous étions Onze hardaniens investit d'une mission, Onze âmes et une seul volonté. La Lune nous montrait le chemin, traversant la frontière, nous entrâmes chez les Orcs.
Je savais ce qu'Hardani exigeait de moi, mais il m'appartenait d'en trouver la manière. J'ai pensé alors à ce qu'aurait fait mon père puis, je soumis mes réflexions à mes compagnons et tous approuvèrent. Le conseil muet d'Eyhon, avait une fois de plus su trouver le cœur des Hardiens.
Nous marchâmes toute la nuit avant d'arriver en vue du camp orc. Une ville flottant sur la prairie, les chariots étaient innombrables. Ces orcs nomades, exclusivement des guerriers, étaient nombreux et féroces. Ils investissaient les terres de leurs proies, puis ne laissaient aucun survivant, donc aucune chance de vengeance même froide. Nous leur tenions tête depuis des années, mais nous savions qu'ils ne partiraient pas sans avoir versé la dernière goutte de sang hardien.
A l'heure où les brumes commencent à se lever des sols humides, nous avons fait sonner le cor. Trois fois. Les premiers orcs à nous apercevoir se sont ruer sur nous les uns après les autres, et si le nombre est en leur faveur, l'armure et la science du combat hardanien nous confère un avantage indéniable. Formant un cercle autour de moi, mes compagnons les ont taillés en pièces.

Des chefs ont alors fait leur apparition. Ils ont hurlé des ordres et en peu de temps toute l'armée orc nous faisait face... Cinq milles guerriers et autant d'armes voulant notre destruction. Leur commandant fit un geste, et ils s'élancèrent. Mes compagnons, mes bras, et moi leur coeur. Ils se battront pour moi, je me battrai pour eux.
La vague déferla et le choc fût rude. L'ennemi mourrait par dizaine, et les miens tombaient parfois sous un coup plus rude ou plus sournois asséné depuis le mur d'acier tranchant qui nous faisait face. Mais chaque fois mes mains leur redonnaient la vie et le courage directement puiser d'Hardani les faisait repartir dans la mêlée sans autre délai.
Mais les coups répétés sur leurs armures laissaient des séquelles sur le bel ouvrage, et leur carapace se faisant moins impénétrable, ils mourraient toujours plus vite et j'apposais mes mains sur eux sans relâche. Puis peu à peu l'assaut faibli et mes champions se redressèrent, alors je touchais l'une après l'autre, chacune de leur lames qui se recouvrèrent de givre et leurs blessures qu'elles infligeaient, même les plus infimes devinrent mortelles. Les orcs se débandèrent et les cris et vociférations de leurs maîtres ne parvinrent pas à les faire rester en place.
Nous avons alors avancer toujours en cercle en direction des chefs, et lorsqu'il ne restât plus entre nous qu'une poignée de guerriers ennemis, nous avons fondu sur eux les tuant tous, coupant leur têtes pour marquer la fin de leur règne.
Nous n'avons pas crû bon de poursuivre les rares survivants, car en racontant leur histoire, il feront peut-être réfléchir les prochains envahisseurs. Nous brulâmes le camp, et ayant trouvé une forte quantité d'huile inflammable, nous en recouvrâmes tout le champ de bataille afin de faire disparaître les corps pourrissant de nos vaincus. La fumée de l'incendie fut vue dit-on à des distances inimaginables.
Le moment était venu, je le savais de payer le prix du pouvoir. Pour chaque vie redonner je sacrifiais une année de la mienne. Et elles étaient toutes passées. »

Lhotar mourût de vieillesse le premier jour de son âge d'homme. Les dix chevaliers qui ont combattus ce jour là vécurent tous très vieux. Jusqu'à la fin de leurs vies, ils firent construire un peu partout des temples à la mémoire de Lhotar avec dix colonnes extérieures, et une colonne brisée en son milieu.
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